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[EN VIDÉO] Kezako : la bioluminescence pourrait-elle servir d’éclairage au quotidien ? Certains animaux, des végétaux et des bactéries sont capables de produire de la lumière. Cette...
De son mémoire « La domesticationdomestication du végétal » rédigé à la fin de ses études, Sophie Hombert va en tirer une idée lumineuse : l'éclairage par les végétaux sous lumière noirelumière noire. Pour cela, elle a mis au point un sérumsérum, qui s'inspire de la bioluminescence de la nature, comme les lucioles par exemple, et qui est absorbé par le végétal pour en révéler les nervures naturelles des pétalespétales et des feuilles en réaction aux UVUV. Un sérum biodégradablebiodégradable et biosourcé, « éco-conçu, sans modification génétiquegénétique et non nocif pour la plante ni l'environnement », précise la fondatrice de la start-up Aglaé.
Le principe de phosphorescencephosphorescence permet alors d'illuminer le végétal pendant plusieurs heures après exposition à la lumière. Il fonctionne pour le moment avec les fleurs coupées, les plantes vertes en racines ou stabilisées et s'adapte à tous les climatsclimats. L'injection est à renouveler environ tous les trois ou quatre mois. Si pour l'instant Aglaé s'adresse aux secteurs de l'aménagement et de l'événementiel, son innovation pourrait proposer des sources de lumière plus vertes, notamment pour lutter contre la pollution lumineuse dans les villes. Une expérience pilote est d'ailleurs en cours avec Chartres Métropole.
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