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[EN VIDÉO] Des cinémas durant la préhistoire ? Environ 41 % des œuvres pariétales parant les grottes ornées représenteraient des animaux en mouvement....
« Moteur ! » Si l'expression est couramment utilisée dans l'universunivers du cinéma pour déclencher l'usine à rêves, elle est aussi malheureusement responsable d'impacts importants sur l'environnement. Le bilan carbonebilan carbone du tournage d'un James Bond, qui implique la destruction de voitures neuves pour une valeur de 30 millions d'euros, est par exemple tout sauf anodin. D'après le rapport Décarbonons la culture produit par The Shift Project, les salles de cinéma émettent environ 1,07 million de tonnes CO2 équivalent CO2 par an, pour la plupart liées aux transports et notamment au déplacement des spectateurs et spectatrices vers les salles. D'où la constitution du Collectif cinq pour cent pour accélérer la transformation du secteur du cinéma et de l'audiovisuel vers une réduction de 5 % par an de ses émissionsémissions carbone.
Le Collectif est né au cours du Festival des Arcs 2022 pour engager l'industrie du 7e art dans le respect de l'Accord de Paris et de la Stratégie nationale bas carbone, c'est-à-dire la réduction de ses émissions de gaz à effet de serregaz à effet de serre de 5 % par an et l'atteinte de la neutralité carboneneutralité carbone en 2050. Plusieurs leviers sont prévus pour cela : la formation de l'ensemble des professionnels du secteur aux enjeux énergieénergie, climatclimat et biodiversitébiodiversité ; la création et la mise à disposition d'outils de mesures sur l'ensemble de la chaîne de valeurs, de l'écriture à la diffusiondiffusion ; et enfin, le partage d'expériences et la mise en avant de bonnes pratiques. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour que le Collectif soit le plus large et le plus représentatif de tous les métiers et de toutes les branches de l'industrie cinématographique.
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