Parce qu’il occupe une place croissante dans les modes de déplacement quotidiens des Français, le vélo mérite un entretien et des réparations au même titre que la voiture. Des réflexes qui tardent à être acquis, selon une étude de Ecologic.


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    Ecologic vient de publier une étude pour mieux comprendre les comportements des Français vis-à-vis de la réparation des vélos. Un réflexe qui commence à s'installer dans leurs habitudes puisque les réparations ont connu une augmentation de 32 % entre 2019 et 2022. Ainsi, 71 % des cyclistes ont réparé ou fait réparer au moins une fois leur vélo en 2022 ; 60 % ont effectué la réparation eux-mêmes ; 27 % ont fait appel à un professionnel et 10 % se sont tournés vers un atelier associatif.

    L’entretien à la peine

    Si 90 % des répondants considèrent désormais que « réparer ou faire réparer est mieux que de remplacer » son vélo, des difficultés sont néanmoins citées comme le prix trop élevé des pièces et de la réparation chez un professionnel, mais aussi des délais d'attente trop longs ou un manque de réparateurs à proximité. De même, l'entretien peine à devenir un réflexe puisque seulement 21 % des cyclistes interrogés déclarent ainsi faire réviser ou entretenir leur vélo chez un professionnel au moins une fois par an. C'est un peu moins vrai pour les détenteurs de vélo à assistance électrique, qui sont 41 % à faire entretenir leur vélo au moins une fois par an.

    90 % des cyclistes considèrent que réparer est mieux que de remplacer ©Ecologic
    90 % des cyclistes considèrent que réparer est mieux que de remplacer ©Ecologic

    Améliorer le réflexe

    Entretenir et, surtout, réparer son vélo, permet d'en améliorer la sécurité et de prolonger sa duréedurée de vie. L'étude formule donc un certain nombre de propositions pour développer les bons réflexes :

    • structurer et renforcer l'offre de réparation ;

    • augmenter le nombre d'ateliers de réparation et de formation à l'auto-réparation à l'échelle locale, qui connaissent pourtant une croissance de 15 % par an ;

    • inciter les Français à auto-entretenir leur vélo pour désengorger les ateliers de réparation, grâce des ateliers d'auto-réparation et des tutoriels ;

    • inciter les Français à faire entretenir ou réviser une fois par an leur vélo par un professionnel, comme on le fait pour sa voiturevoiture, via des campagnes d'information nationales.