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L'Italie a enregistré, lundi 6 avril, 636 décès supplémentaires dus au Covid-19Covid-19, enregistrant une nouvelle hausse après deux jours de décrue. Le pays est le plus durement touché par l’épidémie, avec un total de 16.523 morts pour plus de 132.000 cas répertoriés. Après l'Espagne, l'Italie est aussi le deuxième pays avec le plus fort taux de mortalité (273 morts pour un million d'habitants). De nombreuses explications ont été avancées pour compenser ce nombre de décès anormalement élevé : une population plus âgée que la moyenne, un contact plus fréquent entre les générations, une concentration des cas dans un faible périmètre mettant le système de santé sous pressionpression, ou encore un comptage plus exhaustif des morts liés au coronaviruscoronavirus.
Un rapport dévoilé par le Ministère de la Santé italien avance une piste plus surprenante : la saisonsaison de la grippe, moins virulente cette année en raison de l'hiverhiver très doux, aurait épargné davantage de personnes fragiles (en particulier ceux atteints de maladies cardiovasculairesmaladies cardiovasculaires et respiratoires) qui auraient du coup succombé au Covid-19.
Autrement dit, ces personnes qui seraient mortes de la grippegrippe lors d'une saison normale ont survécu mais ont été finalement tuées par le coronavirus. « La mortalité [due à la grippe] dans les mois précédant l'épidémieépidémie de Covid-19 a été plus faible que prévu, avec une réduction de -6 % dans les villes du nord et de -3 % dans les villes du centre-sud », indique ainsi le rapport. C'est bien sûr loin d'être la seule explication, mais il est à noter que les plus de 70 ans représentent 85 % des morts en Italie, et que 99 % des personnes décédées souffraient au moins d'une pathologie existante.
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